« Le professeur des écoles ne saurait être un simple exécutant : à partir des objectifs nationaux, il doit inventer et mettre en œuvre les situations pédagogiques qui permettront à ses élèves de réussir dans les meilleures conditions » (Préambule aux programmes de 2008… en contradiction avec les circulaires prescriptives adossées à ces mêmes programmes que la profession avait alors massivement refusées).
Nous voici retourné dix ans en arrière… L’institution scolaire revient aux vieux démons que Darcos et Chatel n’avaient pas réussi à imposer dans la durée : le pilotage par les « résultats », le classement des établissements scolaires et leur mise en concurrence, et à terme, la prime au mérite des enseignants. Avec un outil imposé autoritairement aux professeurs des écoles : des évaluations nationales standardisées, vides de sens, qui alimenteront les fichiers informatisés dont nous savons qu’à terme, ils serviront à notre propre perte, morale et professionnelle. Car au bout du bout, ce sera le bachotage permanent, la préparation aux tests, la compétition des uns contre les autres, l’individualisme triomphant, le stress incessant et le renforcement des inégalités entre les écoles. Lire la suite

Faut-il en rire ou en pleurer ? Les deux sans doute ! Nous pensions à Colomiers avoir tout vu, tout entendu, à propos de ce qu’on appelle encore ici « la concertation », en l’occurence celle qui a concerné les futurs rythmes scolaires applicables à la rentrée 2018. Le nouveau ministre de l’éducation nationale ayant redonné la possibilité aux communes de modifier la semaine à quatre jours et demi que Vincent Peillon avait fini par imposer dans la douleur, la ville de Colomiers a lancé au mois d’octobre une concertation qui se voulait la plus large possible.
Dans quelques jours, le principal syndicat national des professeurs des écoles et des instituteurs, le SNUIPP, devrait lancer une consigne d’arrêt de la mise en oeuvre des Activités Pédagogiques Complémentaires (APC). Cette consigne de résistance pédagogique sera donnée lorsque le compteur des 35 000 engagements individuels à ne plus faire l’APC sera atteint (sur le site :
Elle est comme ça Véronique Decker, brut de décoffrage… Pour qui l’a côtoyée ou simplement entendue parler, ça déménage et on n’est jamais déçu du voyage… A 58 ans, la directrice de l’école Marie-Curie à Bobigny, dans la cité Karl Marx, publie un recueil de ses chroniques, écrites au coeur d’une école dite « Freinet » dans la banlieue parisienne.
Madame la ministre,
