Comment Martin Luther King a découvert la non-violence

On a souvent demandé à Martin Luther King comment il en était arrivé à adopter la philosophie et la stratégie de la non-violence. C’est dans son premier ouvrage, Combats pour la liberté (1958), publié après le mouvement de boycott des bus de Montgomery qui aboutit à la fin de la ségrégation raciale dans les transports publics, que King raconte son itinéraire vers la non-violence. Un itinéraire intellectuel qui devait aboutir à une puissante conviction éthique et un engagement dans la résistance non-violente tout à fait exceptionnel qui inspirent encore aujourd’hui les jeunes générations en résistance contre la prolifération des armes à feu aux Etats-Unis. Alors que nous fêtons le 50ème anniversaire de sa mort, le 4 avril 1968, le cheminement de King vers la non-violence représente un message fort qui interpelle les consciences qui veulent sortir de la spirale suicidaire de la violence.

Dès son adolescence à Atlanta, King a été confronté à l’horreur de la ségrégation raciale. Il a été témoin des actes « tyranniques » et « barbares » perpétrés contre les Noirs, tels les lynchages sauvages et les raids nocturnes du Ku Klux Klan. Il avait pu aussi constater la brutalité de la police et les injustices des tribunaux à l’encontre des Noirs. Très vite, il a été convaincu que « l’injustice raciale s’accompagne inévitablement d’une injustice économique ».

Quand il rentre à l’université de Morehouse en 1944 (avec deux ans d’avance…, il a 15 ans ), King est déjà fortement préoccupé par les questions de justice économique et raciale. C’est au cours de ses études qu’il découvre l’ouvrage de Henry David Thoreau sur la désobéissance civile. « Fasciné par l’idée de refuser de collaborer avec un système mauvais, raconte-t-il, je fus tellement bouleversé que je relus l’ouvrage plusieurs fois ». « J’ai alors acquis la conviction que le refus de coopérer avec le mal est une obligation morale, tout autant que la coopération avec le bien. Nul n’a su défendre cette idée avec autant d’éloquence et de passion que Henry David Thoreau ». Toutefois, cette lecture, si elle constitue une réelle découverte, n’est pas encore le véritable déclencheur de sa réflexion sur la non-violence et de son engagement sur le terrain des injustices raciales.

Le 25 février 1948, Martin Luther King est ordonné pasteur. Quelques mois plus tard, il obtient sa licence de sociologie à Morehouse. Il entre alors au séminaire Crozer à Chester en Pensylvanie pour y étudier la théologie. Sa quête intellectuelle est centrée sur la recherche d' »une méthode propre à éliminer le mal inhérent à la société ». Il se plonge alors dans des études approfondies des théories éthiques et sociales des grands philosophes, Platon, Aristote, Rousseau, Hobbes, Bentham, Mill et Locke. Il lit aussi les ouvrages de sociologie. Il est particulièrement frappé par l’ouvrage de Walter Rauschenbusch, pasteur baptiste américain, Christianity and the Social Crisis, qui lui a fourni une base théologique solide sur ce que l’on nomme alors « l’évangile social ». « Rauschenbusch avait rendu au christianisme un service considérable, écrit King dans Combats pour la liberté, en rappelant que l’Evangile est destiné à l’homme tout entier, non pas seulement à son âme, mais aussi à son corps […] Je suis resté convaincu qu’une religion qui prétend avoir le souci des âmes, mais qui se désintéresse d’une situation économique et sociale qui peut les blesser, est une religion spirituellement moribonde, condamné à disparaître. »

Soucieux de comprendre pourquoi beaucoup d’opprimés se tournent vers le communisme, il étudie les ouvrages de Marx, Le capital et le Manifeste du parti communiste, mais aussi quelques ouvrages commentant la pensée de Marx et Lénine. Ces lectures ont eu pour effet de renforcer King dans ses convictions chrétiennes. Convaincu que « l’histoire est dirigée par l’esprit, non par la matière », il rejette clairement l’interprétation matérialiste de l’Histoire proposée par ces penseurs. Il désapprouve également fortement le relativisme éthique du communisme. Pour King, la fin ne justifie jamais les moyens, une cause juste ne peut justifier le recours à la violence et au meurtre. « Jamais une fin positive ne pourra fournir une justification morale absolue à un moyen négatif, écrit-il dans Combats pour la liberté, car en dernière analyse, la fin est contenue dans les moyens ». Enfin, King honnit le totalitarisme politique du communisme qui fait de l’individu un être privé de ses droits essentiels et asservi à l’Etat. Ce déni de la liberté individuelle est incompatible avec l’idée d’une société plus juste qui libère l’homme des chaînes qui l’entravent.

Toutefois, la lecture de Marx l’a conforté dans ses analyses sur les injustices sociales, tout particulièrement « le gouffre qui se creuse entre la richesse superflue et le dénuement intolérable ». King reconnaît que les thèses de Marx comportent aussi des aspects positifs. « Quand il dénonce les faiblesses du capitalisme traditionnel, explique King, quand il invite les masses à prendre conscience de leurs droits et mets en doute la conscience sociale des Eglises chrétiennes, je lui dis réponds « oui » sans arrière-pensées ».

Durant son séjour au séminaire, King fut confronté à un événement qui aurait pu être tragique, mais qui a certainement constitué un jalon dans son cheminement vers la non-violence. Un jour, il est menacé par un étudiant blanc armé d’un pistolet qui l’accuse d’avoir mis sa chambre sens dessus dessous. Fixant l’étudiant dans les yeux, King lui assure calmement qu’il n’est pour rien dans cette mauvaise blague. L’altercation avait attiré d’autres étudiants qui obligèrent l’agresseur à ranger son arme. L’affaire fut portée devant le conseil des étudiants, mais King, à la surprise générale, ne voulut pas porter plainte. L’étudiant blanc finit par reconnaître publiquement son erreur et s’excusa auprès de King. L’étudiant King devint alors populaire à Crozer, admiré tant pour son courage que sa noblesse d’âme. L’étudiant blanc devint son ami. Commentant l’issue de cette affaire, Stephen B. Oates (biographe de Luther King) écrit : « Cet épisode pouvait servir de leçon sur la façon de se faire un ami d’un ennemi »…

Au printemps 1950, un dimanche après-midi, King se rend à Philadelphie assister à une conférence de Mordecai W. Johnson, président de l’Université Howard. Il était de retour d’Inde et sa conférence portait sur la vie et les enseignements de Gandhi. King est absolument fasciné par ce qu’il entend. « Son message était si profond, raconte-t-il, si enthousiasmant, que je renonçai à la suite du congrès et sortis m’acheter une demi-douzaine d’ouvrage sur la vie et l’œuvre de Gandhi. » Martin Luther King explique ensuite longuement la portée de sa découverte de Gandhi et de la non-violence.

« Au fur et à mesure que j’avançais dans mes lectures, je fus de plus en plus fasciné par ses campagnes de résistance non-violente. Je fus particulièrement ému par sa Marche du Sel et par ses nombreux jeûnes. J’attachai une grande importance à la notion de « satyagraha » (force de la vérité ou force de l’amour) […] Avant d’avoir lu Gandhi, j’avais été sur le point de penser que l’éthique chrétienne ne pouvait être appliquée que sur le plan des rapports individuels ; je croyais alors que les préceptes comme « tends l’autre joue » et « aimez vos ennemis » n’étaient valables que pour les conflits entre individus ; s’il s’agissait de races entières ou de nations, il me semblait que le problème exigeait une solution plus réaliste. Mais après avoir lu Gandhi, je compris que je m’étais gravement trompé. »

« Gandhi a probablement été le premier personnage de l’histoire à élever la morale chrétienne de l’amour au-dessus du niveau des rapports individuels, à en faire une force sociale efficace, puissante et étendue […] J’avais enfin trouvé la méthode de réforme sociale que je cherchais depuis des mois […] Désormais, je fus persuadé que, sur le plan moral comme sur le plan pratique, c’était là la seule méthode possible pour un peuple opprimé décidé à se battre pour conquérir sa liberté. »

Cette conférence sur Gandhi et les lectures qu’il fit ensuite sur le libérateur de l’Inde furent donc une étape essentielle dans le cheminement de King vers la non-violence.

Une autre étape décisive concerne sa réflexion sur le pacifisme. Durant sa dernière année de théologie, il entreprend la lecture de Reinhold Niebuhr, auteur d’une critique de la position pacifiste. Niebuhr avait lui même eu un engagement pacifiste et avait été président du Mouvement de la Réconciliation. Il considérait le pacifisme comme une « non-résistance passive au mal » qui exprimait « une confiance naïve en la puissance de l’amour ». King ne se retrouve pas dans cette définition du pacifisme, concept qu’il ne rejette pas, mais auquel il veut donner un sens positif après ses lectures de Gandhi. « Mon étude de Gandhi, explique-t-il, devait me convaincre que le véritable pacifisme n’est pas le fait de ne pas résister au mal, mais le fait de lui résister sans violence. La différence entre les deux attitudes est immense. Gandhi a résisté au mal avec autant de vigueur et d’énergie que les violents de ce monde, mais son arme était l’amour et non la haine. Le véritable pacifisme ne consiste pas à se soumettre, loin de tout réalisme, aux puissances mauvaises, comme le prétend Niebuhr. C’est au contraire le courage d’opposer au mal la puissance de l’amour, dans la certitude qu’il vaut mieux subir la violence que la perpétrer, car en la perpétrant, on ne fait qu’accroître la somme de souffrance déjà présente dans l’univers, tandis qu’en la subissant, on a des chances de susciter chez l’adversaire un sentiment de honte, propre à opérer chez lui une transformation intérieure, une conversion. »

Lorsqu’il termine ses études de théologie en 1954, Martin Luther King possède de solides bases intellectuelles sur la question de la non-violence et de la lutte non-violente. « Quand je terminai mes études, toutes ces tendances intellectuelles passablement divergentes avaient concouru à former en moi une théorie sociale positive. La conséquence essentielle en était que la résistance non-violente est l’une des armes les plus efficaces que puissent utiliser les opprimés dans leur recherche de justice sociale. A l’époque, cependant, tout cela restait sur le plan intellectuel : je ne songeais pas encore sérieusement à appliquer ces idées à une situation sociale concrète. »

Ce n’est qu’un an plus tard, avec le geste héroïque de Rosa Parks dans un autobus de Montgomery, le 1er décembre 1955, que Martin Luther King fera une entrée fracassante sur le terrain de la lutte non-violente aux Etats-Unis. En organisant une puissante action de boycott des bus de la ville qui aboutit à la fin de la ségrégation raciale dans les transports en commun de Montgomery, il a réellement commencé à expérimenter toute la force de la non-violence qu’il ne connaissait qu’à travers les livres. « Ce n’est pas moi qui ai lancé le mouvement, se souvient-il, je ne l’ai même pas suggéré ; j’ai simplement répondu à l’appel du peuple, qui voulait que je fusse son porte-parole. Quand la grève commença, je pensai aussitôt, consciemment ou non, au Sermon sur la Montagne, avec sa sublime doctrine de l’amour, et à la méthode gandhienne de la résistance non-violente. Puis j’eus de plus en plus l’occasion de constater la puissance de la non-violence. Après cette expérience, la non-violence devint pour moi autre chose qu’une méthode intellectuellement satisfaisante : elle devint ma règle de vie ».

2 réflexions au sujet de « Comment Martin Luther King a découvert la non-violence »

  1. Christian RENOUX

    Mercii Alain et Christian. Martin Luther King a en effet lui-même raconté son cheminement vers la non-violence. Il rapporte en particluer avoir assisté à une conférence d’Abraham Muste (secrétaire générale de la branche américaine du MIR de 1940 à 1953) lors de son séjour à Chester (vers 1949 ?) : il dit avoir été attiré par sa pensée mais ne pas avoir trouvé tout cela très réaliste. C’est le sermon de Mordecai, président de l’université Howard, qui va le toucher et le pousser à acheter une demi-douzaine de livres de Gandhi. Le fait qu’il soit touché par un sermon et non une conférence me semble significatif de la sensibilité baptiste de King. Mais ce qu’il retient de sa lecture de Gandhi, c’est le satyagraha, la méthode d’action, en particulier la Marche du sel. Mais contrairement à Gandhi qui met tout de suite en application ce qu’il lit (cf. Thoreau, Tolstoï, Ruskin), King – qui a aussi lu Thoreau à cette époque – ne passe pas immédiatement à l’action et poursuit ses études de théologie jusqu’au doctorat soutenu en 1955 sans s’engager. C’est le geste de Rosa Parks et la mobilisation des baptistes de Montgomery qui vont le lancer dans l’action à partir de décembre 1955. Et c’est dans l’action qu’il va apprendre beaucoup sur la non-violence : il avait un fusil chez lui en janvier-février 1956… Les membres du MIR américain et du CORE vont venir l’aider à partir de février 1956 : Bayard Rustin, James Lawson que citent Christian, mais aussi Glenn Smiley, dont le séjour est pris en charge par le MIR américain jusqu’à la fin du boycott en décembre 1956 et dont King a dit à plusieurs reprises qu’il avait apporté la stratégie non-violente à Montgomery. George Houser, du MIR et du CORE est aussi présent.
    Et, comme le dit Christian, les Afro-américains connaissent Gandhi bien avant King. William Du Bois, fondateur de la NAACP, en 1909 avec John Haynes Holmes, aussi fondateur du MIR américain, connaît l’action de Gandhi depuis 1918 et lui a demandé un article en 1929 pour sa revue Crisis.
    Bien à toi
    Christian

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  2. alainrefalo Auteur de l’article

    Un commentaire fort instructif envoyé par Christian DELORME.

    Merci, Cher Alain, pour ta relecture de l’itinéraire de Martin Luther King Jr, dont nous commémorons ces jours le 50 ème anniversaire de l’assassinat, et surtout pour ton souci de cerner ce qui a amené le pasteur d’Atlanta à faire le choix de la non violence, non violence gandhienne et plus encore évangélique.

    Tout ce que tu as écrit — autant que je puisse en juger — me parait parfaitement exact. J’ajouterai cependant que, entre les années 1940 et 1960, nombreux ont été les pasteurs noirs américains qui s’inscrivaient dans la dynamique du « Social Gospel », qui se sont intéressés à la personne et à l’action de Gandhi, et qui ont été convaincus par la vérité de cette pensée agissante. Dans « Combats pour la liberté », son premier livre écrit assez rapidement avec l’aide de son ami le juriste juif socialiste Stanley Levison, Martin Luther King Jr souligne, en effet, l’importance qu’a représentée pour lui la conférence du pasteur Mordecai Wyatt Johnson ( 1891-1976 ) qu’il a entendue en 1950 ( il avait 21 ans ) à Philadelphie, lequel pasteur et président d’Université revenait d’un séjour — en 1949 — en Inde où il avait rencontré des disciples du Mahatma. Mais d’autres personnalités noires également acquises aux idées gandhiennes ont joué un rôle fondamental dans la construction de la pensée et de la spiritualité non violentes de Martin Luther King Jr. D’abord le pasteur Benjamin Elijah Mays ( 1894-1984 ), que notre héros du combat des droits civiques a eu pour professeur à Morehouse College, qui avait rencontré longuement Gandhi en 1939 à Mysore, et dont Martin Luther King Jr parlait comme de son « père spirituel ». Ensuite le pasteur Howard Thurman ( 1899-1981 ), un condisciple et un ami du père de Martin Luther Jr, dont la théologie a énormément marqué ce dernier, et qui avait été le premier Afro-Américain à rencontrer Gandhi en février 1936 à Bartoli, près de Bombay. Dès cette époque, cet intime de la famille King a tenté de traduire, en pensée et en actes, la philosophie du Satyagraha dans le contexte du Christianisme noir américain.

    A ces influences, on peut très certainement ajouter le pasteur Abraham Johannes Muste ( 1885-1967 ), ce « pacifiste révolutionnaire » d’origine hollandaise, un des « pères fondateurs » du Mouvement de la Réconciliation, qui fut surnommé, avant King, « le Gandhi américain ». Surtout, Martin Luther King Jr bénéficia, dans la mise en oeuvre de ses combats, de Montgomery à Memphis, de la collaboration de deux activistes non violents formés avant lui à la pensée et à la stratégie gandiennes: le quaker Bayard Rustin ( 1912-1987 ), qui fut le véritable « architecte » de la Marche sur Washington du 28 août 1963, et le pasteur James Morris Lawson ( 1928- ), qui était, dans l’entourage de Martin Luther King Jr, le théoricien non violent et le formateur des militants à la non violence active. Celui-ci ( qui avait appelé Martin à Memphis où il était pasteur et où le pasteur d’Atlanta a été assassiné ) est toujours vivant ( 90 ans! ). Au début des années 1970, il est venu participer à une session de formation au siège du journal « Combat non violent » à La Clayette ( Saône et Loire ), où je me souviens l’avoir rencontré ( il y a certainement la trace de cette visite dans la collection de ce journal que je n’ai malheureusement pas conservée ).

    Beaucoup de travaux ont été conduits ( et sont encore menés ) concernant la vie, la pensée et la spiritualité de Martin Luther King Jr ces cinquante dernières années, qui nous permettent de mieux comprendre comment Martin Luther King Jr s’est construit… et a été construit. Ces travaux ont le mérite, d’une part de nous montrer que Martin Luther King, prophète moderne, n’est pas « tombé du ciel »; et d’autre part de mesurer combien il fut, dès ses années d’études, un personnage porteur d’une radicalité évangélique et d’idées sociales révolutionnaires.

    Je me permets de terminer ce trop long commentaire en évoquant une exposition d’importance que nous avons pu monter à la Grande Bibliothèque Municipale de Lyon, intitulée: « Martin Luther King: le rêve brisé? ». Inaugurée le 6 février dernier, elle sera visible jusqu’au 12 mai. En deux mois l’ont déjà visitée près de 50 000 personnes. Un record pour les expositions — toujours de qualité — de cette institution. Cela montre que la figure de Martin Luther King reste « inspirante » pour les hommes d’aujourd’hui.

    J’indique, aussi, deux livres parus ces dernières semaines en France et qui méritent l’attention de tous ceux qui s’intéressent à Martin Luther King Jr:

    D’une part le dernier ouvrage du théologien suisse Serge Molla, spécialiste de la théologie et de la spiritualité du pasteur d’Atlanta: « Martin Luther King, prophète », aux Editions Labor et Fides, de Genève;

    D’autre part l’ouvrage du journaliste Roger Martin: « Le rêve brisé », aux Editions De Borée, de Clermont-Ferrand, un gros livre qui fait la synthèse de toutes les enquêtes qui ont été menées depuis 50 ans concernant les commanditaires et auteurs de l’assassinat de Martin Luther King Jr.

    L’excellent numéro spécial La Vie-Histoire consacré à Martin Luther King ne t’aura, par ailleurs, certainement pas échappé. Tout comme le numéro spécial de l’hebdomadaire Réforme.

    Fraternellement:
    Christian Delorme

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