Pourquoi je quitte EELV, mais pas la politique…

alain_refaloJ’ai adhéré aux Verts en avril 2010 juste après les élections régionales où j’étais le co-président (avec Eva Joly) du comité de soutien à la liste écologiste menée par Gérard Onesta en Midi-Pyrénées. « Le désobéisseur et le magistrat » étaient ainsi réunis selon une formule originale voulue par la tête de liste écologiste. Cinq ans plus tard, quelques jours après les élections régionales de décembre 2015, je quitte EELV où j’ai été un membre actif.

Directeur de campagne de Patrick Jimena aux élections cantonales de mars 2011 (élection victorieuse d’EELV face au PS et qui a bouleversé le paysage politique local à Colomiers), j’ai participé à la fondation du groupe EELV de Colomiers en mai 2011, groupe dont j’ai été le porte-parole jusqu’en septembre 2014. Au Congrès d’EELV en juin 2011, j’ai été élu au Conseil Fédéral sur la motion majoritaire de Cécile Duflot. En juin 2012, j’ai été candidat aux élections législatives sur la 6ème circonscription de la Haute-Garonne (7,06 % dont 10% sur Colomiers). En octobre 2013, lors du Congrès régional, j’ai été élu au Conseil Politique Régional. En 2014, j’ai participé activement à la campagne Vivre Mieux à Colomiers (liste écologiste et citoyenne) menée par Patrick Jimena et qui a manqué de peu la victoire face à la liste socialiste. Depuis avril 2015, après la démission d’une élue de Vivre Mieux à Colomiers, je suis conseiller municipal à Colomiers, dans l’opposition de gauche à la majorité socialiste.

C’est avec un certain pincement au coeur que je quitte EELV. J’y ai adhéré lorsque les Verts ont souhaité ouvrir grandes les portes de leur mouvement à la société civile dans la volonté de construire un parti différent, coopératif, qui s’appuie sur l’intelligence collective et qui se nourrit des luttes de terrain. EELV voulait incarner la politique autrement et représentait l’espérance d’une refondation de la vieille gauche, libérale et/ou productiviste. Pourtant, ce parti a commis une erreur majeure, dès novembre 2011, en signant un accord avec le parti socialiste dans la perspective des législatives de 2012. Un accord a minima, qui actait certes des désaccords, mais qui, ne l’oublions pas, prévoyait la diminution de moitié du parc de centrales nucléaires à l’horizon 2050 et l’instauration d’une dose de proportionnelle aux élections législatives. On sait ce qu’il est advenu de ces engagements…J’ai voté contre cet accord lors du Conseil Fédéral de novembre 2011 et j’ai été l’un des seuls, si ce n’est le seul conseiller fédéral de la motion majoritaire, à voter contre cet accord. Je ne le regrette pas.

En signant un tel accord avec le parti socialiste qui permettait six mois plus tard l’élection de députés écologistes, EELV a raté l’occasion de s’affirmer comme un parti qui renouvelle les pratiques politiques, qui met en avant le projet écologiste avant la lutte des places. Ce parti a fait l’erreur de privilégier l’élection d’écologistes dans des majorités dominées par les socialistes, puis de participer au gouvernement, alors que les citoyens étaient en attente d’un mouvement qui offre une alternative au système des partis, aux tractations peu transparentes et à la logique mortifère de la Vème République ; un mouvement qui trouve dans les luttes citoyennes et écologistes la sève d’un projet novateur pour notre pays.

La descente aux enfers d’EELV a commencé à ce moment là. Dans aucun scrutin jusqu’à aujourd’hui, EELV n’a retrouvé les scores des européennes de 2009 et des régionales de 2010. Le mouvement a toujours minimisé la déception engendrée par cet accord avec le PS. Déception chez les militants dont beaucoup sont partis, chez les électeurs et les citoyens qui ont désormais considéré EELV comme un parti comme les autres, inféodé au PS. Malgré ce désaccord sur l’accord, j’ai continué à croire dans ce mouvement qui porte l’exigence de l’écologie politique. Et je continue à croire qu’un mouvement écologiste est indispensable à la vie politique car l’écologie est notre horizon indépassable.

Malheureusement, les dernières élections régionales ont achevé de me convaincre que je ne pouvais rester dans ce parti. Ce qui s’est passé dans notre région, entre les deux tours, m’a profondément déçu, et indigné. Outre le score décevant (10%) de la liste « Nouveau Monde » conduite par Gérard Onesta (bien que ce soit le meilleur score de France pour les écologistes), je n’ai pas digéré l’absence de discussions et de concertation au soir du premier tour pour préparer d’éventuelles négociations avec la liste de Carole Delga. Je n’ai pas digéré l’éviction de mon ami Patrick Jimena de la liste fusionnée (pour quelles raisons ? nous ne le savons toujours pas officiellement…). Je n’ai pas digéré que la fusion soit présentée comme un acte technique, alors que les tractations nocturnes qui étaient éminemment politiques ont permis de savants équilibres pour les éligibles et que c’est probablement pour des raisons politiciennes obscures (une pression des socialistes columérins ?) que Patrick Jimena a été évincé. Je n’ai pas digéré, à rebours de nos règles internes; que les négociations se déroulent avec des candidats directement concernés par leur sort. Ces pratiques opaques, ce déni de démocratie, Colomiers et Jimena sacrifiés, demeurent pour moi incompréhensibles et ont constitué une vraie blessure synonyme de rupture. Je l’ai manifesté discrètement à qui de droit. Aucune réponse…

J’ai donc voté blanc au second tour, à rebours des consignes de mon parti. Avec d’autant moins d’hésitation que je n’ai jamais cru que le FN avait une quelconque chance de l’emporter dans notre région. J’ai voté blanc aussi car il m’est devenu impossible de voter pour un-e candidat-e socialiste. Je suis particulièrement dépité de voir aujourd’hui certains penser que le salut d’EELV et des écologistes serait dans une nouvelle alliance avec François Hollande dans la perspective de 2017. Avons-nous oublié les répressions féroces à Sivens et Notre Dame des Landes, la mort de Rémi Fraisse ? Comment accepter de gouverner avec des gens qui ont décidé l’état d’urgence, qui ont assigné à résidence des militants écologistes juste avant la COP 21 et qui aujourd’hui envisagent d’inscrire dans la Constitution la déchéance de la nationalité ? Cette fausse gauche, je souhaite ardemment qu’elle retourne dans l’opposition en 2017 et qu’elle finisse par disparaître du paysage politique.

Je tire la conséquence de tous ces désaccords en ne renouvelant pas mon adhésion à EELV. Je continue cependant, conformément aux engagements que j’ai pris lors des élections municipales, à reverser au parti 10% de mon indemnité de conseiller municipal.

Je garde une profonde estime pour les nombreux adhérents d’EELV que j’ai croisés durant ces cinq années et qui continuent à agir au sein de ce parti. J’ai rencontré des militants compétents, dévoués, motivés, qui font honneur à la politique. Et je ne souhaite pas les décourager de leur engagement, bien au contraire, au service de l’écologie politique. J’admire leur capacité à défendre l’idéal tout en conjuguant un certain sens du compromis, ce qui je l’avoue, est une vraie difficulté pour moi dans l’engagement politique… Sans doute est-ce là ma limite à participer à un parti politique dont la logique est toujours de construire des alliances et donc de faire des compromis, malheureusement souvent sources de bien des désillusions, surtout avec le « grand frère socialiste ». Je crois qu’on est très loin de la devise de Gandhi qui estimait que le compromis d’aujourd’hui devait être moins laid que le compromis d’hier…

Je demeure un militant de la non-violence. C’est un engagement de près de 35 ans au sein de plusieurs réseaux associatifs. Déconstruire et délégitimer les justifications de la violence, ici ou ailleurs, combattre les idéologies de la haine et de l’exclusion, résister aux injustices sociales et politiques, aux grands projets inutiles et destructeurs, par l’action non-violente et la désobéissance civile, résister aux logiques de guerre, à toute guerre, à l’idéologie militariste, refuser les armes nucléaires, d’abord dans mon pays, dénoncer les ventes d’armes, notre déshonneur national, défendre les droits de l’homme, mais aussi la condition animale, développer une culture de la non-violence par l’éducation et l’action, tels sont et seront mes engagements et mes combats. Etre un citoyen qui pense, qui écrit, qui agit et qui résiste, telle est ma devise.

Ces combats seront des combats citoyens, au coeur de la société civile. Je reste cependant un élu, conseiller municipal, qui continuera à porter le fer là où ça fait mal contre la majorité socialiste à Colomiers, à défricher les chemins d’une alternative à un système clanique et clientéliste qui abuse de ses pouvoirs. Colomiers donc, ma ville natale, qui mérite mieux que le béton, la voiture, les équipements démesurés et les manifestations artificielles. Une ville qui souffre d’un manque d’humanité, de relations bienveillantes et de solidarités actives. Plus que jamais, je suis disponible pour construire, avec mon ami Patrick Jimena, avec le collectif « Vivre mieux à Colomiers » et tous les columérins qui le veulent, une alternative citoyenne, écologiste et solidaire pour la deuxième ville de la Haute-Garonne.

17 réflexions au sujet de « Pourquoi je quitte EELV, mais pas la politique… »

  1. P.P

    Quand tu t’es impliqué dans EELV, cela faisait 10 ans que j’avais quitté les Verts au sein desquels j’avais donné sans compter pendant 10 ans… J’ai bien connu Onesta à l’époque déjà…
    Que d’énergie et de bonne volonté gaspillés avec EELV cette fois. C’est dommage mais je trouve que tu as fais le bon choix en quittant ce mouvement qui n’aura finalement jamais été bon à rien face à la catastrophe écologique actuelle (qui n’est pas une crise, une crise c’est passager) et qui est double : climatique et d’extinction de la biodiversité.
    Ses conséquence seront plus graves, et de très loin, que celles des deux guerres mondiales réunies… alors les tractations nombriliennes d’EELV… quelle perte de temps dommageable et depuis longtemps insupportable !
    Oui, je sais, il n’y a pas eu que ça, je sais que je caricature un peu… mais tout de même… Placé, Duflot, Pompili… des écologistes tous ça ? Ca suffit !
    Je ne peux que te suivre lorsque tu écris ce que je pense depuis des années (en ajoutant la nécessité d’une pensée philosophique de fond, d’une ontologie écologiste affirmée car les mouvements citoyens ne suffiront plus face à l’ampleur du défi… pense seulement aux désastres que peut améner très rapidement des outils du génie génétique en plein hubris tel que CrisperCas9 par lequel 90% de la gauche ne voit que du « progrès »…) :

     » Ce parti a fait l’erreur de privilégier l’élection d’écologistes dans des majorités dominées par les socialistes, puis de participer au gouvernement, alors que les citoyens étaient en attente d’un mouvement qui offre une alternative au système des partis, aux tractations peu transparentes et à la logique mortifère de la VèmCe parti a fait l’erreur de privilégier l’élection d’écologistes dans des majorités dominées par les socialistes, puis de participer au gouvernement, alors que les citoyens étaient en attente d’un mouvement qui offre une alternative au système des partis, aux tractations peu transparentes et à la logique mortifère de la Vème République ; un mouvement qui trouve dans les luttes citoyennes et écologistes la sève d’un projet novateur pour notre pays.  »

    Pour ceux qui adhèrent à ces lignes, je propose ceci :
    http://fabrice-nicolino.com/

    Soyez attentifs : il publie « Ce qui compte vraiment » dans quelques semaines… oui, ce qui compte vraiment !

    Bien amicalement, Alain 😉

    P.S : à priori, les « hgxvxiuhyeuxxx » de la comptabilité nous rouvrent la 4eme classe à la prochaine rentrée, c’est pas une bonne nouvelle, ça !! ?? Le rapport de force a été réel et très fort. C’est toujours le cas quand il est basé sur des réalités fortes et irréfutables. En résumé, quand on a raison, les hiérarque ont du mal à suivre sans se casser les dents 😉

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  2. Michel Leterrier

    Désappointement, déception, frustration, peut-être trahison…. Bien des sentiments qui peuvent nous parcourir lors d’une telle prise de décision. Surtout quand on s’est investi, que l’on a partagé, espéré, élaboré, posé de la pensée et des actes. Mais quand la « vivance » intérieure ne coïncide plus avec la demande extérieure, s’opère alors un « shift », pas d’ailleurs nécessairement vu comme salutaire au début, appelant une réponse immédiate : soit, on réajuste et on continue, soit c’est une séparation, un dégagement, un descellement. Résultante d’une obligation de conscience dont l’enjeu en est sa propre cohérence interne, son intégrité. Si effectivement on est alors dans le juste, peut apparaitre ensuite ce sentiment de libération, celui d’un nouvel espace de liberté. Et continuer à exprimer le mouvement de la vie qui nous traverse….avec d’autres expériences, d’autres rencontres. L’énergie se renouvelle alors pour continuer allègrement sa trajectoire…. Alain, c’est tout le bonheur que je te souhaite.

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  3. TROUSSE Max

    Il reste toujours la possibilité de rejoindre des citoyens qui souhaitent construire une société humaine, solidaire et écologiste. Nous y travaillons à donner la parole aux personnes concernées, c’est à dire aux citoyens eux.mêmes.

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  4. Mounette LESIMPLE

    A ceci près, que je n’ai pas voté blanc au 2d tour des régionales! La menace FN, vous ne l’apercevez peut être pas de votre appartement ou maison columérin… mais je peux vous dire que depuis Béziers, le littoral méditérrannéen, Perpignan ou depuis le Gard… on la voit très nettement! Il suffit d’écouter les raisonnements des gens! Le principal est que la peste brune n’ait pas gagné en région!

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  5. Ping : #EELV #Colomiers #politique #voixecologiques Tout cà pour cà … « J… | perceptible

  6. Olivier FERRISSE

    Je suis un des 1er adhérents de Nouvelle Donne, et après avoir été conseiller citoyen du parti, je suis aujourd’hui très dubitatif quant à son avenir.
    Avec mes amis du comité, j’essaie de mettre en avant l’idée de transformer celui-ci en cercle de type « Podemos », indépendant du parti, en dehors de rassemblements de ces cercles lors des échéances électorales.

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  7. Bernard DAUPHINÉ

    Bonjour,
    Je ne suis pas à EELV mais à Ensemble! et je partage totalement ton analyse sur les magouilles du second tour. Cela avait été décidé toutefois avant le premier tour par les négociateurs de la liste Nouveau Monde. Ici (dans l’Aude) on nous a imposé une tête de liste qui a fait la quasi-unanimité contre lui et donc fait perdre de très nombreuses voix (notamment à Narbonne). Il a fallu localement batailler longuement pour éviter que le PG ne place ses candidat.e.s en position éligible au détriment du PC (quand à nous E! nous n’étions à leurs yeux que quantité négligeable…). Mais au moins notre seule élue, Myriam Martin, ne participe pas à l’exécutif, à la différence d’autres issu.e.s de « notre » liste… C’est un moindre mal. Mais maintenant j’appréhende de devoir expliquer à nos sympathisants cette fusion… D’autan que,comme j l’ai écrit plus haut j’étais contre ! Quant à nos adhérents nous en avons déjà perdu quelques un.e.s depuis le 2nd tour. À Carcassonne aux municipale nous avions monté une liste, Carcassonne la Citoyenne (FdG/EELV/Convergence Communiste/non encarté.e.s) qui a fait un score qui lui aurait permis la fusion avec celle du PS. Ils nous l’ont proposée et nous l’avons refusée. Haine de la part du PS qui nous a accusés de lui avoir fait perdre la mairie… Mais au moins nous sommes resté.e.s dignes et en accord avec nos principes.
    Alors, maintenant, que faire ? ©Lénine 😱

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    1. Philippe Cherpentier

      Un peu pareil pour moi, d’Ensemble ! 34, et qui ai voté blanc au 2d tour.
      Je me retrouve dans ce que disent Alain dans son billet, et Bernard dans son commentaire…
      Y’a du boulot… Courage à toutes et tous !

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  8. Sophie Roussel

    La promesse d’une « politique autrement » était effectivement belle, trop belle peut⁻être pour être honnête… car il faut se rendre à l’évidence: face aux attraits du pouvoirs, les idéaux ne pèsent pas lourds et les consciences se drapent soudainement dans l’élégant manteau de la « bonne cause » et de la « stratégie mais ça tu peux pas comprendre, c’est systémique…. » lorsqu’il s’agit d’avoir sa part du gâteau concocté dans les cuisines du PS et de tout autre auberge hospitalière… Non, les partis ne sont l’avenir de rien et je crois sincèrement que c’est faire le bon choix que d’investir son énergie ailleurs que dans les bisbilles électorales, les luttes citoyennes pour un monde plus juste et respectueux de la planète ne pourront alors qu’y gagner.

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  9. Philippe Zanin

    J’ai adhéré avec enthousiasme à EELV courant novembre 2015… Et je ne pense pas renouveler mon adhésion en 2016… En Auvergne-Rhône-Alpes, le Rassemblement EELV, PG, ND, NGS était porteur d’idées intéressantes pour notre grande région… Jusqu’aux tractations d’avant second tour et l’alliance avec le PS… Depuis quelques temps, je regarde avec intérêt l’évolution de Podemos en Espagne et leur nouvelle façon de faire de la politique et de rendre la parole aux citoyens. De plus en plus de « Cercles Podemos » voient le jour en France… Alors je ne suis pas loin d’en créer un dans mon coin d’Ardèche…

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  10. HélèneDupont

    Si les meilleurs quittent ce parti – bien mal parti, à vrai dire – que restera-t-il ? Peut-on être entendu aujourd’hui en tant que « société civile » sans le support d’ un PARTI ? Je souhaite que tu aies fait le bon choix pour l’action hors parti. De toute façon, le choix de la non-violence reste une valeur sûre et là tu peux agir par l’action, la parole et l’écriture comme tu le fais si bien.
    BONNE ANNÉE dans le sillage de tes « maîtres à penser » où tu sauras en inviter beaucoup à te suivre en résistance positive.

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    1. TROUSSE Max

      Il reste toujours la possibilité de rejoindre des citoyens qui souhaitent construire une société humaine, solidaire et écologiste. Nous y travaillons à donner la parole aux personnes concernées, c’est à dire aux citoyens eux.mêmes.

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  11. M.O. Bertrand

    Je reconnais ma réflexion dans ce texte, Alain, je ne quitte pas le parti, mais il y a des explications qui nous sont dues, qui sont demandées par nos électeurs et nos sympathisants et qu’il faudra bien nous donner. Quand à cette alliance contre nature, je ne m »y suis pas non plus résignée, pour les mêmes raisons auxquelles s’ajoutent toutes les violences infligées par ces dirigeants aux plus démunis, aux isolés, mais aussi à l’éducation, à notre environnement….je ne leur reconnais aucune légitimité à être où ils sont et voter « contre » aurait été pour moi participer à cette mascarade.

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