Chaque nuit, les forces armées israéliennes bombardent à nouveau Gaza et commettent des crimes de masse, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité.
Plus de 400 morts civils en deux nuits de bombardements !
Jusqu’à quand continuera cette tuerie ? Quelle cause, quelle « défense » peut-elle justifier le massacre à grande échelle des innocents ?
Israël n’agit pas comme un État terroriste, il est un État terroriste, c’est à dire un État qui sème la terreur auprès de la populations palestinienne. Avec le soutien des États-Unis de Donald Trump, et de la complicité silencieuse de la plupart des États occidentaux.
« Je préfère mourir debout chez moi », écrit notre ami Ziad Medoukh, dans son livre, Gaza, ma vie sous les bombes1. A l’unisson de ses compatriotes, il témoigne de leur résilience, de leur fierté et de leur solidarité.
Notre silence est coupable. Notre impuissance sera notre mauvaise conscience. Qui peut faire pression désormais sur cet État criminel ? Qui peut arrêter le massacre en cours ?
Le peuple israélien, certes traumatisé par les tueries du 7 octobre, ouvrira-t-il enfin les yeux sur la réalité de la colonisation, de l’occupation et des crimes de masse commis par les forces armées aux ordres d’un gouvernement d’extrême droite ? Lui seul détient les clés d’un changement, mais en aura-t-il la volonté et le courage ?
Je rends hommage au peuple palestinien, peuple martyr, sacrifié sur l’autel des raisons d’État.
Et je salue fraternellement les étudiants de Sciences Po Paris qui crient leur indignation en occupant leur université et qui subissent la répression de la police.
1 Ziad Medoukh, Gaza, ma vie sous les bombes, Investig’action, 2024.
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Le silence est toujours complice.
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