En justifiant la construction d’un nouveau porte-avions au nom de la puissance, Emmanuel Macron n’a pas seulement annoncé un programme militaire, il a réaffirmé une vision du monde selon laquelle la place d’un pays dans l’ordre international se mesure à son arsenal militaire et sa puissance de destruction.
Cette conception mérite d’être nommée pour ce qu’elle est : une idéologie de la puissance militarisée, profondément enracinée dans l’histoire des États guerriers, mais de plus en plus inadaptée aux réalités contemporaines.
Un porte-avions de trop, ou la « puissance » comme impasse politique et stratégique
1 réponse

