Bonjour ! Au nom du réseau citoyens pour la paix, qui appelle à ce rassemblement avec la Ligue des droits de l’homme, je viens dire qu’aujourd’hui nous sommes là pour dire non. Non à l’horreur, non à l’impunité, non au massacre.
À Gaza, ce n’est pas une guerre, c’est un crime contre l’humanité. Des dizaines de milliers de civils tués, des enfants ensevelis sous les bombes, des hôpitaux et des écoles ciblés, des familles entières rayées de la carte. Ce n’est pas une opération militaire. C’est un génocide.
Et pendant ce temps, les puissances occidentales détournent le regard, justifient l’injustifiable, et continuent d’armer l’oppresseur.
La France, malgré de timides protestations, continue d’exporter des armes en Israël. Et honneur aux dockers de Marseille qui ont refusé de cautionner cette ignominie.
Mais nous, nous refusons le silence. Nous refusons la logique de guerre, toujours aveugle, toujours criminelle.
Il n’y a pas de guerre « juste ». La guerre, c’est la négation même de l’humanité. Elle broie les vies, écrase les peuples, détruit les espoirs. Et dans cette guerre-là, une armée écrase un peuple enfermé, affamé, bombardé sans répit. Ce n’est pas de la défense. C’est de la barbarie.
« Pour gagner la paix, il faut perdre la guerre. Comme on perd une habitude. Une mauvaise habitude. » (Jean-Marie Muller)
Contre la logique des Etats qui préparent les futures guerres, la voix des peuples doit monter en puissance. Seuls, les peuples unis dans une fraternité universelle, peuvent empêcher les entreprises mortifères des Etats.
Ce que nous portons ici, c’est la voix de la dignité, c’est la voix de celles et ceux qui croient que la justice ne peut pas naître du feu et du sang, mais du droit, de la liberté, de l’égalité.
Être solidaires du peuple palestinien, c’est refuser le racisme, le colonialisme, l’apartheid, tous les systèmes de domination, toutes les idéologies de la haine qui prospèrent aujourd’hui. C’est affirmer que chaque vie compte. C’est dire, avec force : cessez-le-feu maintenant, justice pour la Palestine, liberté pour Gaza !
Et surtout, ne nous laissons pas voler nos mots. Ce n’est pas être “radical” que de défendre la paix. Ce n’est pas être “extrémiste” que de pleurer des enfants tués. Ce n’est pas “controversé” d’appeler un crime par son nom. Et ce n’est pas être antisémite que de dénoncer les crimes d’Israël.
C’est notre devoir. C’est notre humanité.
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